Interview Valentin Surrel – Brasserie Marlentin
12 septembre 2016
Parle nous de toi, de tes projets passés.
Cela fait maintenant déjà plus de 11 ans que je suis rentré dans le monde professionnel, après des études à l'INSA de Rouen. Pour résumer, j'ai passé 3 ans à l'informatique chez Renault, avant d'être salarié chez Wizzgo, un projet que j'ai toujours trouvé génial, mais qui n'a duré qu'un an. C'est là qu'avec Martin Ottenwaelter et Jean-Daniel Guyot on a tracé les bases de ce qu'allait devenir Captain Train. Ce projet un peu fou où l'on concurrençait Voyages SNCF nous a occupé jusqu'il y a peu, et Martin et moi-même sommes partis à l'occasion de la récente vente de Captain Train à un groupe anglais, The Trainline.
La Brasserie Marlentin, c'est quoi ?
C’est notre nouveau projet avec Martin. On avait envie de quitter le monde du numérique, et pour ma part je souhaitais retourner en province. L’idée a germé un peu par hasard, mais a ensuite avancé assez vite : on veut fabriquer de la bière Bio, dans un cadre montagnard. On est parti en formation et ensuite on a cherché un lieu pour s’établir. Notre dévolu s’est jeté sur la Chapelle-en-Vercors, un petit village de montagne situé au cœur du Parc Nature Régional du Vercors. Nous avons acheté un terrain et déposé un permis de construire ; les travaux devraient commencer d’ici quelques semaines.
Qu'as tu appris lors de tes différents projets (passés comme présents) ?
Tellement de choses sur tellement de sujets ! S’il fallait en retenir qu’une, un peu globale : c’est de n’avoir peur de rien. Après l’aventure Captain Train, on se lance donc dans la bière presque sur un coup de tête, alors que ni Martin ni moi-même n’avions jamais brassé. On part du principe simple que si des gens y arrivent, pourquoi pas nous ? La faisabilité du projet s’est terminé à la réponse à cette question ! On verra bien le résultat à l’avenir.
Comment utilises-tu les réseaux sociaux ?
C’est un moyen d’interaction primordial entre une société et ses clients. Nous avons toujours eu à cœur, depuis le premier jour à Captain Train, d’offrir un support client irréprochable. Cela passe par des échanges simples, rapides et surtout humains. Il faut que cela soit dans la culture de l’entreprise, et pas juste du « Social Washing ». Il ne suffit pas à une entreprise d’être sur Facebook pour réussir sa relation client. Il faut avoir le ton et la réactivité qu’imposent de fait ces médias. En échange, l’entreprise construit un capital confiance solide et bénéficie d’un retour client permanent : cela lui permet de toujours se remettre en cause et de voir si les évolutions du produit ou des services proposés vont dans le bon sens.
Parle-nous du compteur ! Comment tu as connu, comment tu l'utilises, etc.
Je l’ai connu au tout début quand celui-ci s’appelait encore Fliike. Je l’avais vu peu de temps après par hasard dans un bar sur Paris. Je trouve le concept vraiment intéressant, il fait la passerelle entre le monde numérique et le monde réel. Avec ses chiffres à défilement style panneau SNCF, je ne pouvais qu’adorer ! Dans le cadre de la Brasserie Marlentin, nous voulions commencer à faire connaître le projet dans le coin. Un simple panneau sur la parcelle de terrain acheté n’aurait pas suffit, on a eu l’idée de le rendre interactif. On a donc bricolé un compteur qu’on a mis dans le panneau. Faute d’électricité, il a fallu mettre en place un panneau solaire, un régulateur de tension et une batterie. On arrive au summum de la convergence entre le monde réel et numérique : on trouve dans un champ en pleine campagne un compteur de like Facebook connecté ! Le but est atteint, tout le Vercors Sud a vu ou entendu parler de ce panneau...
Merci d'avoir lu cet article sur Valentin et Martin et sur l'aventure Brasserie Marlentin!
N'hésitez pas à nous donner votre feedback et surtout, allez suivre leur page facebook pour suivre l'avancée de leur projet !
I'm Out 😉