Interview Patrice Cassard – Superbécane

22 février 2016

Parlez-nous de vous Patrice !

Après avoir revendu successivement Lafraise et Archiduchesse, je me suis installé à l’année à Noirmoutier en 2012 pour y faire construire une petite maison, et dans le village, j’avais l’habitude en me promenant, de passer devant un local commercial disponible, face au port. Ne sachant pas réellement ce que j’allais en faire à l’époque, mais pensant qu’il avait du potentiel, j’ai malgré tout tenté de le louer, sans succès … alors j’ai fini par acheter les murs

Superbécane, c'est quoi ?

Une fois que j’ai eu cette boutique (en avril 2014) il a bien fallu que je me remette au boulot, et que je trouve quoi y faire. Alors j’ai passé quelques mois à réfléchir en regardant passer les bateaux et les cyclistes devant ma vitrine, et le concept qui en est finalement ressorti, c'est de faire une sélection d’accessoires de vélos, des accessoires peu originaux, des sacoches, des sonnettes, des casques, des t-shirts … en sourçant des marques aux quatres coins de l’Europe ou en les faisant fabriquer le cas échéant.

Avec pour objectif de vendre en boutique notamment pendant la saison touristique & bien sur en ligne dès que le site marchand sera prêt. (d’ici 1 mois ou 2).

Vitrine de Superbécane

Qu'avez vous appris lors de vos différents projets ?

J’ai appris plein de choses, notamment à savoir faire (mal) l’ensemble des taches qui compose le métier de e-comerçant, au minimum pour comprendre les intervenants avec qui je travaille et au mieux pour pouvoir le faire moi même. Des taches qui vont du développement, au design, et passant par la logistique, le sourcing produits, la relation client et la création de communauté autour du projet.

J’ai aussi appris que l’écosystème dans lequel nous évoluons (internet) change tellement rapidement, qu’il est très compliqué de maintenir longtemps un niveau de compétence élevé, et que quand on croit avoir appris quelque chose, après quelques mois ou quelques années, on ne sait finalement plus rien ou presque et qu’il faut tout recommencer.

Comment utilisez-vous les réseaux sociaux ?

J’utilise Facebook et Instagram pour « raconter »  la mise en place du projet aux personnes que ça intéresse, en amont de la mise en ligne du site. Je l’ai fait via des blogs pour les 2 projets précédents mais Facebook me parait plus approprié aujourd’hui, les réactions sont plus simples et plus nombreuses et la viralité bien plus importante. J’ai 2 types de followers, ceux qui attendent la mise en ligne du site, et ceux qui sont « fans » de la boutique physique en elle même, avec donc une interaction forcement plus locale.

Parlez-nous de votre compteur Smiirl, de votre utilisation de celui-ci !

Le compteur permet de matérialiser en vitrine, (à destination de ceux qui passent devant) l’aspect communautaire de la marque ou de la boutique. Et plus le chiffre inscrit sur le compteur va monter (on a récemment dépassé la barre symbolique du millier de fans) plus le compteur agira comme un vecteur de ré-assurance ou de curiosité pour ceux qui ne nous connaissent pas.

Et en plus d’être un machiavélique outil marketing pour envahir la planète et vendre en ce qui me concerne, des milliers de sonnettes et de sacoches (on peut rêver), je trouve que c’est un bel objet en lui même, avec ses lamelles qui tournent à chaque like, un petit coté produit Braun des années 60/70.

Le compteur chez Superbécane

Un mot de la fin ?

Bravo à toute l’équipe de Smiirl, c’est un super projet, un super produit, et une idée que j’aurais bien aimé avoir !

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